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DU CHATELET DE PARIS.
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biens à Épinay-sur-Orge et en la châtellenie de Montlhéry; à Catherine, à Marthe et à Anne de Martine, d'une maison à Paris, rues Richebourg et du Coq, -qui anciennement fut au conte' de Sainct-Pol », d'une autre maison, rue Saint-Honoré, attenante à la maison du Soleil-d'Or, plus, de 3 o livres tour­nois dc rente sur une maison, rue Saint-Honoré, à l'enseigne du Soleil d'Or, d'une autre maison, ayant son entrée et issue rue des Canettes, enfin de maisons, terres, vignes et rentes en la châtellenie de Gandelu, bailliage de Château-Thierry, et d'une somme de 3, o oo li­vres tournois : -ces présens dons et transportz ainsi faictz. .. pour le bien et accroissement d'iceulx enfans..., pour le regard dudict maistre Loys Martine, pour le récompenser aucune­ment des bons et agréables services qu'il a cy devant faictz à ladicte damoiselle pour la con­duicte dc ses affaires, dont elle estoit demourée fort chargée par le décedz de sondict mary - ; à la charge par Jean de Martine de racheter une renie de 25 écus d'or, constituée à Jacquette Budé, veuve d'Antoine de Houdon, secretaire du Roi, de payer la pension de a 5 livres tour­nois de sa sœur Jacqueline de Martine, reli­gieuse à Montmartre; par Pierre de Martine de payer la pension de 2 5 livres tournois dc sa sœur Marie de Martine, religieuse cn l'ab­baye de Notre-Dame-de-la-Saussaie; pai- Louis de Martine, de payer une rente viagère de 3o livres tournois à son frère Guillaume de Martine,-religieux profès en l'abbaye de Sainte-Colombe-lez-Sens, ct pareille rente à Madeleine de Martine, sa sœur, si elle reste' religieuse professe en l'abbaye de Notre-Dame-de-Longnré, ou, si elle en sort, de payer en commun avec son frère Pierre, 120 livres par an pour son entretien, de plus 1 o livres par an à Jacqueline et Marie, pour leurs affaires par­ticulières, et 100 sols à Madeleine, avec obli­gation aux trois frères de servir une rente de 5 o livres à chacune de leurs 1rois sœurs non mariées. — o août 154g, en double (Y 94, fol. 376, et Y 95, fol. 4 v°).
3132.  — Nicole du Nesmes, sous-chantre et chanoine en l'église de Paris : donation à Etienne du Nesmes, notaire au Châtelet de Paris, son cousin germain, de l'usufruit du fief d'Orgeval, à Mantes étaux environs, qu'il s'était réservé lors de la donation du 29 août 1528. — 3o mars i54g (fol. 38i v°).
3133. — Louis Ruzé, général et conseiller du Roi en la Cour des Aidés à Paris : do­nation à Christophe de Thou, seigneur de Cély-en-Bière et de Bonneuil en France, avocat en Parlement, de la haute justice de la sei­gneurie de Stains, près de Saint-Denis en France, moyennant payement de 5o écus d'or, à moins que celte haute justice n'ait été com­prise dans la cession de la seigneurie de Stains à François Alelmant, seigneur du Châ­telet, par contrat du 1 o juin 1545. — 4 mars i54g (fol. 382).
3134. — Noël Regnault, marchand, bour-, geois de Paris, et Marie Alot, veuve de Guil­laume Billaut.: contrat de mariage. Parce con­trat Marie Alot, n'ayant aucuns parents et assistée de sa marraine et de deux témoins et amis, déclare a n'avoir aucuns biens meubles ne deniers comptans, tant pour s'aider à pourveoir que pour subvenu- à paier plu­sieurs grosses debtes, desquelles ledict dé-funct Guillaume Billaut l'a laissée chargée au jour de son trespas..., et que si jieu de biens qui sont demourez du décedz dudict defunct sont saisiz à la requeste d'un nommé Estienne Gillaut, naguères tuteur de ladicte Marie, pour raison de quelque relicqua de compte-, et elle donne à Noël Regnault, dans le cas où il lui survivrait, sans qu'il y eût d'enfants de leur mariage, tous ses biens, tant à Paris qu'à Lagny, et spécialement une maison à Paris,, rue de la Savonnerie, à l'enseigne de la Coupe, domicile des futurs conjoints. — io mars
1548'(fol. 383).
3135. — Nicolas Pelletier, vannier à Ver­berie : donation à Jean Varlet, écolier, étu-